Association Zen Sôtô

KATIA KÔREN ROBEL

Katia Kôren Robel

Dès 1970, Katia Kôren Robel pratique quotidiennement zazen à Paris sous la direction de maître Taisen Deshimaru. Ce dernier lui confère l’ordination de nonne en 1971. Pendant les années qui suivent, elle travaille notamment à la publication de ses textes. Après le décès de maître Deshimaru en 1982, elle commence à enseigner le zen au Dojo Zen de Paris, puis au temple zen de la Gendronnière et dans des retraites (sesshin) en France et en Europe. En 2003, elle reçoit la transmission du Dharma (shiho) de maître Egawa Shinzan et devient enseignante certifiée (kyoshi) de l’École Sôtô japonaise.

Présidente du Dojo zen de Paris de 1996 à 2006, elle a ensuite créé l’Association Zen Soto (AZS) et enseigné au Dojo zen du Châtelet, à Paris, jusqu’en 2020.
Elle est aujourd’hui présidente de l’AZS, membre du conseil spirituel de l’Association Zen Internationale (AZI) et membre du conseil d’administration de l’Union Bouddhiste de France (UBF). Elle enseigne principalement au temple de Myô-Unji et à Paris.

Egawa Shinzan naquit en 1928. Son père était abbé du temple de Seikôji. Il reçut l’ordination de moine en 1945 et la transmission du Dharma en 1949. Après des études littéraires et des études bouddhiques à l’université de Komazawa, il fit sa formation de moine à Sôji-ji, l’un des deux temples principaux de l’école Sôtô, à l’époque où Kôdô Sawaki y occupait le poste de godo (assistant de l’abbé pour l’enseignement des moines). En 1971, il devint abbé du temple de Hossenji, à Seto (près de Nagoya), où il ouvrit un dojo de pratique pour les laïcs. Par la suite, il fut nommé successivement kannin (moine cellérier) de Sôji-ji en 1996, kannin de Sôji-ji Sôin en 1999 et zenji (abbé) de Sôji-ji en 2011, fonction qu’il conserva jusqu’à sa mort en 2021.
 

D’un naturel chaleureux et enjoué, et d’une gentillesse communicative, il était très apprécié et respecté dans le zen Sôtô japonais. Bien qu’il eût le titre de shike (enseignant habilité à diriger un temple de formation monastique – sôdô), il avait coutume de privilégier la pratique plutôt que l’étude des textes et la réflexion philosophique. Il joua un rôle important dans le développement des échanges entre moines zen européens et japonais et dans la reconnaissance de la mission de maître Deshimaru. Bien qu’il fût très attaché à la pratique traditionnelle dans les temples japonais, dont il ouvrit les portes sans réserve aux Occidentaux qui le souhaitaient, il avait également conscience de la nécessité pour le zen européen de s’adapter aux conditions de la vie moderne.

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